Pourquoi tous les Avocats, technophiles ou non, devraient y prêter attention…
Un avocat vivant à Paris et moi nous sommes retrouvés de façon inattendue au ABA TECHSHOW qui s’est tenu à Chicago le mois dernier. D’abord, c’est la découverte du logiciel dynamite de gestion de la pratique, Clio, en provenance de ma ville natale, qui a éveillé mon intérêt, puis une connexion fortuite avec une blogueuse et avocate bien connue dans le domaine de la Legal Tech. Au même moment, je m’étais orienté vers les possibilités du marché juridique et je me familiarisais de plus en plus avec les écrits récents souvent dominants sur l’inutilité de la profession juridique. Il semblait tout à fait logique d’aller voir une start up de ma ville natale et de voir comment et où la profession juridique était en train de changer de manière si significative.
ABA TECHSHOW n’a pas déçu
Ce qui se passe dans ce domaine est en train de changer la profession. Les nouvelles technologies changent la découverte, la gestion de la pratique, la gestion des données, la recherche juridique et autres et cela enflamme la conversation sur la façon d’améliorer la profession juridique et ce qui est le plus rafraîchissant, sur la façon dont nous pouvons nous aider les uns les autres à y parvenir. LexThink, un événement qui a donné le coup d’envoi de la conférence, a abordé de nombreuses questions d’actualité pour les avocats et la profession. En six minutes, dix orateurs dynamiques ont exposé les arguments de leur remède aux maux de la profession juridique. Les sujets étaient variés ; les gens parlaient avec leur cœur et partageaient leurs idées.
Le retour d’expérience
Par exemple, l’un de mes moments préférés de mon séjour a été lors d’un dîner privé en tant qu’invité de Nicole Black. J’ai eu la chance incroyable de m’asseoir avec deux pionniers du monde de la Legal Tech, PDG d’entreprises de legal tech prospères. Ils ont entouré un jeune diplômé en droit avec une excellente idée de démarrage et un premier tour de financement et l’ont interrogé sur les problèmes qu’il rencontrait dans les premières phases de son démarrage. Ces pionniers étaient impatients de partager leurs idées sur la manière d’aller de l’avant et ont donné de précieux conseils après avoir déjà surmonté une partie de la résistance au changement dans la profession. Ils ont dit : « regardez vers l’avenir ; présentez votre produit avec votre vision et ne dérogez pas à celle-ci ». Les leaders ont été investis à un niveau universel sur le succès des bonnes idées pour la technologie et le droit.
Et puis il y avait les séminaires qui abordaient le changement dans la profession d’une manière concrète. Par exemple, j’ai assisté à un séminaire sur l’éthique, la sécurité et le cloud computing. La nécessité de rationaliser les règles de l’État pour des questions telles que la gestion des données dans le cloud a été abordée et le besoin d’une stratégie cohésive sur la façon de remplir les obligations professionnelles était manifestement clair. Ces questions sont apparues comme inévitables et plus la profession dans son ensemble y prête attention, meilleurs seront les résultats à l’avenir. De meilleurs services juridiques grâce à la technologie ne concernaient pas non plus uniquement l’évolution des modèles commerciaux et l’utilisation de la technologie dans les cabinets, il y avait également des informations sur la façon dont la technologie peut aider les questions d’accès à la justice.
