Questions juridiques pour les petites entreprises

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Si vous possédez ou exploitez une petite entreprise, vous avez probablement beaucoup à faire. Il y a de fortes chances que vous pensiez à verser les salaires, à commercialiser votre entreprise et à embaucher de nouveaux employés, entre autres considérations pratiques.

Il est peu probable que vous ayez passé beaucoup de temps à vous soucier des questions juridiques liées à la gestion d’une petite entreprise, cependant.

Si c’est le cas, c’est probablement une bonne idée de vous familiariser avec les problèmes juridiques auxquels les propriétaires de petites entreprises peuvent être confrontés. Avoir une compréhension de base des questions juridiques communes aux petites entreprises vous aidera à éviter de rencontrer des problèmes juridiques en premier lieu, et vous laissera mieux équipé pour y faire face s’ils se présentent.

Cet article fournira un aperçu de base de certains des problèmes juridiques les plus courants auxquels les petites entreprises sont confrontées.

 

Discrimination à l’embauche

En vertu de la loi sur les droits civils de 1964, il est contraire à la loi pour les employeurs de discriminer les employés sur la base de la race, de la couleur, de l’origine nationale, de la religion ou du sexe. En outre, en vertu de la loi sur les handicapés, il est illégal pour les employeurs de discriminer les employés sur la base d’un handicap physique, si le handicap n’interfère pas avec la capacité de l’employé à exécuter les fonctions essentielles de l’emploi avec des aménagements raisonnables.

En outre, les lois prévoient des catégories protégées supplémentaires, notamment l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou la participation à des activités politiques légales.

Les procès pour discrimination peuvent être très coûteux, en termes d’argent, de temps et de bonne volonté des clients. Il est important de mettre en place des politiques anti-discrimination strictes dans votre entreprise, et de veiller à ce qu’elles soient strictement appliquées. Vous devriez également avoir une politique de tolérance zéro envers le harcèlement et la discrimination de la part de n’importe lequel de vos employés.

 

Les litiges relatifs au salaire et aux heures de travail

Tous les employeurs sont tenus de payer leurs employés au moins au salaire minimum. Le gouvernement a des lois sur le salaire minimum.

Le non-respect du salaire minimum peut entraîner des poursuites judiciaires de la part des employés, dans le cadre desquelles ils peuvent être en mesure de percevoir des arriérés de salaire et d’autres indemnités.

 

Accommodation des handicaps

En vertu de la loi sur les handicapés, les employeurs sont tenus de procéder à des « aménagements raisonnables » pour les employés souffrant de handicaps physiques. La loi ne définit pas ce qu’est un « aménagement raisonnable », et c’est donc aux tribunaux qu’il incombe de combler les lacunes. Au fil des ans, les tribunaux ont établi des règles assez claires et de bon sens concernant les aménagements raisonnables, et donc requis.

Par exemple, si un employé qui utilise un fauteuil roulant a besoin que son bureau soit abaissé, lui fournir un bureau plus court serait un aménagement raisonnable.

De même, permettre à un employé à mobilité réduite de travailler à domicile, si le poste n’exige pas strictement la présence physique de l’employé au bureau, serait également raisonnable. Le fait de ne pas procéder à des aménagements raisonnables pour les employés handicapés peut être considéré comme une discrimination illégale à l’encontre des personnes handicapées et entraîner un procès coûteux.

 

Les employés par rapport aux entrepreneurs indépendants

Il existe deux catégories de base de travailleurs rémunérés : les employés et les entrepreneurs indépendants.

Il existe des différences majeures entre les employés et les entrepreneurs indépendants, qui ont des conséquences pratiques pour les employeurs. Par exemple, avec les employés, les employeurs sont tenus d’effectuer des paiements pour contribuer à la sécurité sociale et aux allocations de chômage. Les entrepreneurs indépendants, en revanche, ne créent pas cette obligation.

En général, un travailleur est un employé si l’employeur exerce un contrôle important sur le moment et la manière dont il effectue son travail. Si l’employeur exerce peu un tel contrôle et que le travailleur fournit ses propres outils, etc…, le travailleur est généralement traité comme un entrepreneur indépendant.

Certains employeurs peu scrupuleux se contenteront de qualifier leurs employés d’entrepreneurs indépendants pour bénéficier des avantages fiscaux, mais les traiteront ensuite comme des employés à toutes fins pratiques. Une telle classification erronée des employés peut avoir de graves conséquences juridiques pour les employeurs.