La comptabilité est essentielle pour les entreprises. Elle permet de mesurer leurs performances financières, mais aussi de suivre leurs transactions. L’entrepreneur individuel est donc soumis à l’obligation de tenir une comptabilité afin de bien gérer son activité. Les obligations comptables peuvent varier en fonction du régime fiscal choisi. Dans tous les cas, il peut assurer lui-même la gestion de sa comptabilité ou faire appel à un professionnel.
La comptabilité pour un entrepreneur individuel
En tant qu’entrepreneur individuel, la comptabilité vous est indispensable, car elle aide à évaluer la santé financière de votre entreprise. Il s’agit d’un système de gestion de finances qui permet à la fois de suivre vos transactions, de réaliser un bilan et de mesurer vos performances sur le marché. La gestion de la comptabilité demande une grande compréhension des impôts et des taxes applicables. Ainsi, l’entrepreneur individuel est généralement imposé sur ses revenus, qu’il soit dans la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou dans celle des BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Toutefois, l’impôt sur les sociétés peut lui être optionnellement imposé. Sachez qu’il est possible de procéder soi-même à la gestion de sa comptabilité. Cela exige l’utilisation de divers logiciels adaptés. Si vous le souhaitez, vous pouvez très bien faire appel à un professionnel comme un expert-comptable. À ce titre, vous pouvez recourir au service de ce cabinet fiduciaire à Lausanne pour tenir votre comptabilité (audit, présentation de comptes, conseil en fiscalité, etc.).
Quelles sont les obligations comptables d’un entrepreneur individuel ?
Les obligations comptables d’un entrepreneur individuel dépendent du régime fiscal qu’il a choisi. On peut distinguer :
Le régime simplifié
L’entrepreneur individuel est sous le régime simplifié lorsque son chiffre d’affaires ne dépasse pas 840 000 euros pour une activité commerciale et 254 000 euros pour une prestation de services. Le montant de sa TVA est alors inférieur à 15 000 euros. En ce qui concerne les obligations, il doit :
- tenir une comptabilité de trésorerie ;
- produire des livres comptables.
Le régime réel normal
Si le chiffre d’affaires de l’entrepreneur individuel dépasse les seuils cités précédemment (plus de 840 000 euros ou plus de 254 000 euros), celui-ci est soumis au régime réel normal. Dans ce cas, il doit tenir une comptabilité d’engagement, faire une déclaration des comptes annuels et réaliser un bilan en fin d’exercice.
Le micro-régime
Celui-ci concerne les entrepreneurs individuels qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 188 700 euros. Ainsi, les obligations comptables concernent la tenue d’un registre des recettes et des dépenses.